— Pardon ? répliqué-je en montant dans les aigus tandis que le grincheux s’écrie qu’il en est hors de question. Voilà au moins un point sur lequel nous sommes d’accord. J’ai réservé en temps et en heure ce stand et j’ai réglé la somme demandée. Fin de l’histoire.
— Sauf qu’il s’agit d’une erreur, me reprend le vendeur de sapin mal léché d’un ton excédé, comme si c’était moi qui ne comprenais pas la situation, le remplaçant de Simon ignorait que le renouvellement pour ma famille se faisait de façon tacite. M. Starck va vous rembourser et je vais même aller jusqu’à vous offrir un sapin pour le dédommagement. Ainsi, vous pourrez constater par vous-même qu’il n’y a pas photo entre les vôtres et les miens.
— Vous savez où vous pouvez vous le mettre votre sapin ? crié-je en levant les mains en l’air. Et il est hors de question que je vous concède ne serait-ce qu’un mètre carré tant vous êtes odieux."

********************************************************************************************************

"— Vous n’avez rien de mieux à faire que de me mater ?
Je sursaute en l’entendant m’interpeller. Chassant mes pensées, je me flagelle de m’être laissé à l’observer de la sorte. Il va croire qu’il me plaît.
— Ce n’est pas vous que je regarde, mais l’endroit où vous venez de déposer votre sapin, recadré-je la discussion. Il me semble un peu trop à l’avant du stand par rapport à ce que nous avons convenu.
— Écoutez, on pourrait peut-être oublier tout ce qui s’est dit hier ?
— Aucun problème ! Je ne demande pas mieux.
— Super ! Parce que…
— Par contre, si vous pouvez vite débarrasser le plancher avec vos machins verts, continué-je sans l’écouter, ça m’arrangerait. J’ai du boulot pour tout mettre en place.
— Je vous demande pardon ?
— Vous voulez oublier notre entrevue d’hier soir ? C’est bien ce que vous venez de me demander ? Donc, ce stand est tout à moi.
— La voilà qui remet ça ! soupire-t-il en tirant son bonnet de son crâne pour le serrer entre ses mains afin de se contenir.
— La mauvaise foi, c’est votre spécialité ? Ou l’art de reprocher aux autres ce dont vous êtes responsable ?
— On peut arrêter deux minutes de se disputer comme des gamins de cinq ans ?
— Excusez-moi de me mettre à votre niveau, raillé-je pour le titiller encore un peu plus."">" /> — Pardon ? répliqué-je en montant dans les aigus tandis que le grincheux s’écrie qu’il en est hors de question. Voilà au moins un point sur lequel nous sommes d’accord. J’ai réservé en temps et en heure ce stand et j’ai réglé la somme demandée. Fin de l’histoire.
— Sauf qu’il s’agit d’une erreur, me reprend le vendeur de sapin mal léché d’un ton excédé, comme si c’était moi qui ne comprenais pas la situation, le remplaçant de Simon ignorait que le renouvellement pour ma famille se faisait de façon tacite. M. Starck va vous rembourser et je vais même aller jusqu’à vous offrir un sapin pour le dédommagement. Ainsi, vous pourrez constater par vous-même qu’il n’y a pas photo entre les vôtres et les miens.
— Vous savez où vous pouvez vous le mettre votre sapin ? crié-je en levant les mains en l’air. Et il est hors de question que je vous concède ne serait-ce qu’un mètre carré tant vous êtes odieux."

********************************************************************************************************

"— Vous n’avez rien de mieux à faire que de me mater ?
Je sursaute en l’entendant m’interpeller. Chassant mes pensées, je me flagelle de m’être laissé à l’observer de la sorte. Il va croire qu’il me plaît.
— Ce n’est pas vous que je regarde, mais l’endroit où vous venez de déposer votre sapin, recadré-je la discussion. Il me semble un peu trop à l’avant du stand par rapport à ce que nous avons convenu.
— Écoutez, on pourrait peut-être oublier tout ce qui s’est dit hier ?
— Aucun problème ! Je ne demande pas mieux.
— Super ! Parce que…
— Par contre, si vous pouvez vite débarrasser le plancher avec vos machins verts, continué-je sans l’écouter, ça m’arrangerait. J’ai du boulot pour tout mettre en place.
— Je vous demande pardon ?
— Vous voulez oublier notre entrevue d’hier soir ? C’est bien ce que vous venez de me demander ? Donc, ce stand est tout à moi.
— La voilà qui remet ça ! soupire-t-il en tirant son bonnet de son crâne pour le serrer entre ses mains afin de se contenir.
— La mauvaise foi, c’est votre spécialité ? Ou l’art de reprocher aux autres ce dont vous êtes responsable ?
— On peut arrêter deux minutes de se disputer comme des gamins de cinq ans ?
— Excusez-moi de me mettre à votre niveau, raillé-je pour le titiller encore un peu plus."">" /> — Pardon ? répliqué-je en montant dans les aigus tandis que le grincheux s’écrie qu’il en est hors de question. Voilà au moins un point sur lequel nous sommes d’accord. J’ai réservé en temps et en heure ce stand et j’ai réglé la somme demandée. Fin de l’histoire.
— Sauf qu’il s’agit d’une erreur, me reprend le vendeur de sapin mal léché d’un ton excédé, comme si c’était moi qui ne comprenais pas la situation, le remplaçant de Simon ignorait que le renouvellement pour ma famille se faisait de façon tacite. M. Starck va vous rembourser et je vais même aller jusqu’à vous offrir un sapin pour le dédommagement. Ainsi, vous pourrez constater par vous-même qu’il n’y a pas photo entre les vôtres et les miens.
— Vous savez où vous pouvez vous le mettre votre sapin ? crié-je en levant les mains en l’air. Et il est hors de question que je vous concède ne serait-ce qu’un mètre carré tant vous êtes odieux."

********************************************************************************************************

"— Vous n’avez rien de mieux à faire que de me mater ?
Je sursaute en l’entendant m’interpeller. Chassant mes pensées, je me flagelle de m’être laissé à l’observer de la sorte. Il va croire qu’il me plaît.
— Ce n’est pas vous que je regarde, mais l’endroit où vous venez de déposer votre sapin, recadré-je la discussion. Il me semble un peu trop à l’avant du stand par rapport à ce que nous avons convenu.
— Écoutez, on pourrait peut-être oublier tout ce qui s’est dit hier ?
— Aucun problème ! Je ne demande pas mieux.
— Super ! Parce que…
— Par contre, si vous pouvez vite débarrasser le plancher avec vos machins verts, continué-je sans l’écouter, ça m’arrangerait. J’ai du boulot pour tout mettre en place.
— Je vous demande pardon ?
— Vous voulez oublier notre entrevue d’hier soir ? C’est bien ce que vous venez de me demander ? Donc, ce stand est tout à moi.
— La voilà qui remet ça ! soupire-t-il en tirant son bonnet de son crâne pour le serrer entre ses mains afin de se contenir.
— La mauvaise foi, c’est votre spécialité ? Ou l’art de reprocher aux autres ce dont vous êtes responsable ?
— On peut arrêter deux minutes de se disputer comme des gamins de cinq ans ?
— Excusez-moi de me mettre à votre niveau, raillé-je pour le titiller encore un peu plus."">" />